1) Le virus Zika est un flavivirus transmis par les moustiques. Il a été vu pour la première fois en Ouganda en 1947 chez des singes. Plus tard, en 1952, on l’a identifié sur des humains en Ouganda et en République Unie de Tanzanie. Le virus Zika se transmet aux humains par la piqûre d’un moustique infecté du genre Aedes. Il se transmet durant une relation sexuelle et durant une transfusion sanguine. Les symptômes ressemblent à ceux de la dengu. Ils comportent la fièvre, de la conjonctivité, des éruptions cutanés, des douleurs musculaires et articulaires, des céphalés et un état de malaise. Ils restent en général de 2 à 7 jours. Le virus Zika est à l’origine de cas de microcéphalie et du syndrome de Guillain-Barré. La microcéphalie est une malformation congénitale du système nerveux. Elle est caractérisée par une dimension anormalement petite de la tête. L’OMS aide les pays à éliminer ce virus en aidant les autorités sanitaires à mettre en place des stratégies de lutte antivectorielle pour réduire les populations de moustiques du genre Aedes et en renforçant la capacité des laboratoires à détecter le virus, par exemple.

http://www.who.int/mediacentre/factsheets/zika/fr/

2)

a) L’anthropologie médicale est l’étude des interactions entre la culture et la santé. Les anthropologues médicaux cherchent à comprendre comment le bagage culturel d’une personne influence son expérience avec la santé, les systèmes médicaux et la maladie. En d’autres mots, ils cherchent à comprendre comment une culture analyse une cause et trouve une guérison à une maladie comparée à une autre culture.

b) Pour s’assurer de l’innocuité et de l’efficacité d’un traitement.

3) Les soins de santé primaires constituent un important outil de prévention et de gestion de maladies chroniques. Avoir accès aux  bandages et à quelques médicaments de base permettent à une maladie de s’aggraver. Les conditions sanitaires sont importantes  pour éviter une infection d’une blessure, par exemple, et éviter la propagation d’une maladie.

4) Venezuela est un pays sous la dictature de Nicolas Maduro. Depuis plusieurs années, les aliments et les médicaments sont introuvables. Les habitants passent la moitié d’une journée dans la file d’attente d’une pharmacie afin d’avoir un médicament puis lorsque leur tour arrive, les pharmaciens leur annoncent qu’il n’y a plus de médicaments dans le magasin. «Contre la fièvre, on réapprend à se faire des tisanes de citronnelle», raconte María Martínez, une grand-mère de l’Etat de Guárico, dans le centre du pays. La situation est pareille dans les cliniques et les hôpitaux du Venezuela. «Nous n’avons même plus de papier pour imprimer les résultats, il faut le recycler» dit Nicolas Rodriguez, chef d’un laboratoire